J'aurais pu monter l’Antigone de Sophocle ou celle d'Anouilh.

Elles traitent de la révolte de la conscience d’un individu, ce qui me touche profondément.

Mais celle de Philippe Corval m’a littéralement happée par la force et la gravité de son verbe,

par ses idées et parce que c’est une Antigone Aujourd’hui. (Demain...?)

Que l’on écrive, mette en jeu encore cela : la femme vue par l’homme comme objet-propriété, l’instrumentalisation d’un individu par un autre; que cela continue encore et encore, cela m’interroge.

Il m’a semblé nécessaire que cela soit réfléchi et dit dans une écriture actuelle.

Sophie Knittl